mardi 30 octobre 2007

Tsunami

Incapable d'écrire, de trouver les mots, c'est peut être à cause de la flotte que j'ai dans les yeux. Un vrai raz-de-marée, une sorte de tsunami dans mes globes oculaires.
On respire. C'est pire. On respire plus. C'est foutu.
A cause de [lui], à cause d'[elle], à cause de [moi]. Rien ne va.
C'est toujours comme ça, tout va bien avant de savoir la vérité. Mais après ? Bah après, c'est le tsunami, logique Harry !
Harry, arrête, c'est pas du jeu, tu triches. Tu n'avais pas le droit d'avancer ce pion là. Tu ne toucheras pas tes 20 000, c'est le jeu ma pauvre Lucette !
Lucette, t'es bête, t'as cru quoi ? que tu allais pouvoir gagner en restant sur la Rue de la Paix, valait mieux squatter la rue du Paradis.
Harry et Lucette sont sur un bateau. D'après vous, qui coule ? bah Lucette forcément, encore ce put*in de tsunami.
Et Martine elle peut aller se brosser. Harry va surement lui filer un coup de main. Il est comme ça Harry, c'est un ami qui vous veut du (mal) bien. Et Lucette et le tsunami, c'est des potes pour la vie maintenant.

Les mots sont là mais ils ne me servent pas. La flotte a pas disparu et dans le noir, je vois des vagues.

mardi 2 octobre 2007

Prends soin d'toi fillette !

Put*in de coeur d'artichauts
Put*in de déception.
La Kali est plus tentée par tous ces bonbons auxquels elle n'a pas le droit.
Juste un, qui reste coincé là dans la gorge. Et hop ! fini pour le reste des bonbons. Dégoutée !

dimanche 16 septembre 2007

Le mal de lui


La Kali aime pas attendre. Elle n'est pas patiente quand il s'agit de relations humaines. Il faudrait toujours que tout aille vite parce que trop peur d'être déçue en attendant quelque chose qui ne viendra jamais.
Elle est remplie de cicatrices et elle est rescotchée pour pas que ça parte en lambeau et tout ce qu'elle fait, même si c'est ridicule, c'est pour ne pas re souffrir comme elle a déjà souffert.

Elle pourrait expliquer tout ça par le fait d'avoir été obligé d'attendre après LUI, de ne pas savoir, d'être dans le doute, d'avoir des hauts au firmament et des bas dans les tréfonds, de jongler sur un pied et puis sur l'autre. Elle n'oublie pas cette douleur au coeur, il s'est fendu, elle le sentait se déchirer et ne pouvait rien y faire. Elle était impuissante.

Après tout, qui n'a pas souffert en amour. Alors, elle a arrêté de jongler, elle a posé les massues et les balles. Et elle a essayé d'avancer. Petit à petit. Tranquillement.

Mais elle ne sait plus attendre.

Chez [elle]



Comment parler d'elle sans évoquer nos séances pascales devant Dawson à savoir qui allait chouiner en premier, sans parler de nos nuits blanches au coca, sans discuter de nos roulades et nos parties de cheval, sans rappeler la rue du Market qui n'existe pas heinnn ? C'est impossible.

Nous deux, c'est beaucoup d'anecdotes de nos années lycéennes. Elle, elle est mes 15, mes 16, mes 17 ans. Elle est mes rires et mes joies de cette époque. Ma Lili, elle se bat contre la vie, pour la vie, mais celle qu'elle a choisi, avec ses robes et ses bracelets, avec sa foi, avec ses ami(e)s.

Pas toujours d'accord, pas toujours dans la même voie, pas toujours les mêmes idées, mais beaucoup de tendresse, d'amitié et de gros n'importe quoi.

Se voir toute la journée et s'appeler dès qu'on est plus ensemble pour parler, parler, parler. Je n'ai jamais dû dire autant de mots à quelqu'un et je ne sais même si je lui ai dit les trois petits mots et l'apostrophe du coeur.

On la fera notre fête de 13h à 18h dans notre jardin en maillot de bain et tee shirt, avec les ballons accrochés à notre portail et les bonbons.

Les hommes de Cro-Magnon


Il y a des phrases comme ça que la Kali ne peut plus entendre. Les "on verra bien", les "je te tiens au courant", les "pourquoi pas" ... Trop entendu et ça ne mène jamais nulle part. On ne voit jamais rien, on est jamais informé et on ne sait jamais quoi.

La petite Kali ne comprend pas grand chose aux relations humaines, mais elle a un sixième sens pour tomber sur les tacolets (les tarés-connards-boulets), ceux qui retournent le coeur et la tête, ceux qui mentent et qui se cachent sous de fausses excuses, ceux qui ne s'attachent pas, ceux qui ne pensent qu'à leurs moments d'égoïstes.
Elle a aimé, pleuré, détesté, adoré tous ceux qui sont entrés dans sa vie. Elle veut garder que les bons moments, mais les cicatrices sont encore là. Elle a appris des choses, elle a tenté de se contrôler pour ne pas reproduire les mêmes erreurs. Mais elle a toujours le vague à l'ame quand elle repense à son briseur de coeur, qui repart sans amour, à son tendre doudou, qui a du avoir mal à cause d'elle, à son petit blaireau, qui ne sait jamais ce qu'il veut.

Mais, elle avance, la tête haute et le coeur en étendard, prête à tout recommencer si il fallait.

samedi 15 septembre 2007

Chez [elle]


Il y a des gens comme ça qui nous donnent l'impression de les connaitre depuis toujours. Elle, elle est comme ça.
Aperçue en primaire, apprivoisée au collège, c'est pas ma copine pour rien.
Des vraies binômes, de vrais moments de complicité et de fous rires. La liste en est longue.

Comment expliquer aux autres notre longueur d'onde ? Peut être dû à notre supposé ressemblance, ou au simple fait d'avoir vécu les mêmes choses au même moment. Les bonnes comme les mauvaises. Ca doit rapprocher.

Toujours là pour mes moments de déprime, un flashback et le sourire revient.
Des conversations à 3 sujets sans problème, des regards qui veulent tout dire et des discussions sur ce que l'on devient, pour me dire que je vais dans le bon sens.
Il est impossible de parler de la Kali , sans parler de la Lain.

Hein Caro, c'est clair ?!

La vengeance du singe et du cochon


Et là, elle a envie d'aller faire p...
C'est fait et ça fait du bien.

Il se passe des trucs bizarres dans la tête de la Kali. Elle ne peut pas s'empêcher de penser et elle ne peut pas s'empêcher de demander aux autres à quoi ils pensent. C'est parce qu'en fait, la Kali a sa théorie sur la question. Elle se dit que même si l'ont ne veut pas penser, le simple fait de se dire qu'on ne pense pas, on pense quand même au fait de ne pas penser. Eh ! Faut pas la prendre pour une nouille la Kali !

En ce moment, la Kali pense encore plus que de raison. Tous ses beaux concepts et ses vérités absolues qu'elle se fixait comme valeurs s'effilochent. Elle perd pied mais ça la grise, comme si elle venait de découvrir des nouveaux gâteaux dans la boulangerie d'à côté et que le seul truc qu'elle voulait faire, c'était de les gouter. Alors, elle les mange et ne se prive de rien. Et bizarrement, même si elle sait qu'elle va grossir, elle se sent au mieux de sa forme. Comme épanouie.

mercredi 4 juillet 2007

La vérité est ailleurs.


J'en ai la preuve. J'ai cherché, retourné tout dans tous les sens et je ne vois pas d'autres solutions. En même temps, ça expliquerait beaucoup de choses. Pas tout mais pas mal. Je comprends pourquoi elle bouge de partout, qu'elle s'oublie aux mauvais endroits, qu'elle vient se faire câliner comme pour s'excuser de me faire tourner en bourrique. Ca devient plus clair. Ses instants de calme avant la tempête, ses nuits à me chercher et à ne pas dormir. A tout renverser, à mettre la pagaille, à laisser ses empreintes sur le mur. A rester des heures devant Queer as folk, à malmener mes bras d'excitation.
Je sais. Yoda est transexuelle et toutes ses bêtises sont un appel au secours.

samedi 31 mars 2007

Le bilan romain


J'épargne le voyage, l'attente et la fouille à la douane. On arrive enfin à Rome, le temps de trouver l'hotel et de commencer à blablater en italien pour la première fois depuis bien longtemps. Chambre trecento e nove. Petite avec une couverture ringarde mais agréable. Lever tous les matins à 9h pour profiter du petit dej' gratos. Rien de fun mais bon. Début de la balade vers 10h30. Petite marche de 5/6 heures par jour, histoire de retrouver des mollets.
A Rome, ce qui est incroyable c'est que partout où on regarde, on voit les traces des époques passées. Le Palatin, impressionant lieu de domicile des Empereurs, le Colisée bien sur, les termes de Caracalla. Que des vrais et beaux cailloux, tous super bien conservés. Une impression de marcher sur les pas de tant de civilisation. Les Forums spectaculaires. Difficile de faire la liste des choses que l'on a vu. On en a vu beaucoup.
Mais je retiendrais surtout les émissions de variétés, le métro glauque, les graffitis partout dans la ville, les fiat 500, les champs de scooter, les croissants de sucre glace, et tous ces cailloux.

mercredi 28 février 2007

Le retour du singe et du cochon


... Et elle parlerait de sa vie.
La vie d'une Kali qui se respecte n'est pas très mouvementée. Ce n'est pas une exploratrice qui défie des méchants à coup d'épées. La Kali aime l'aventure qu'elle trouve sur son paillasson. Kali ne rêve pas de grands voyages, elle a trop peur de l'avion, alors elle se fait une raison, elle va chez ses voisins pas loin.Juste à côté. Là.
Mais la vie d'une Kali, c'est des rencontres, des discussions jusqu'à pas d'heure. Elle parle des choses qu'elle n'écrit pas. Sa vie est très banale. La banalité ça devient rare. Elle a un avis sur tout mais elle attend qu'on lui prouve le contraire.
La vie d'une Kali se passe entre quelques murs, le poste de télévision et son lit. Et puis des fois, la cuisine aussi.
La vie d'une Kali est comme la vôtre. Elle se lève, elle te bouscule, tu ne te réveilles pas, comme d'habitude. Elle fait des choses et des fois rien. Elle fait ce qu'elle a envie.
Et là, elle a envie d'aller faire p...

mardi 27 février 2007

Souvenir Souvenir


Je me rappelle du grand boulevard et de mes petits pieds qui trainaient sur les pavés. De la main de ma maman qui m'indiquait le chemin à suivre. Facile, toujours tout droit. Je me souviens de cette petite impasse qui payait pas de mine, avec un petit porche où on quittait le grand boulevard et toute cette masse de gens que je ne connaissais pas et qui marchait beaucoup plus vite que moi.
On rentrait dans un tout petit magasin mais très haut de plafond. Je n'en voyais pas le bout. C'était immense. Mais bizarrement, je n'avais pas peur. Tout ce que je voyais c'était des bonbons. Des Carambars, des Malabars, des sucettes, des fils qui piquent la langue, des berlingots, des bouteilles de coca, des frites, des Dragibus .. hummmm c'était bon à voir.
Et ma maman me lachait la main et m'expédiait d'un coup d'oeil vers les étalages pour que je fasse mon petit choix. J'étais comme une princesse qu'on admire dans un palais extraordinaire. Je grimpais à l'échelle et j'étais grisée par tout ce choix de friandises. Et on finissait par peser mon petit sac que je serrais très fort entre mes petites mains. Ma mère sortait son porte-monnaie et réglait la note de la princesse.
Elle mettait mon gros sac dans son sac encore plus gros. Que ca devait être lourd à porter pour elle ? Et elle me reprenait la main, on traversait la route en regardant bien à droite et à gauche. C'était moi qui disait quand on avait le droit de traverser. On passait devant la boutique Prénatal et ma mère s'arrêtait pour contempler les petites robes et les jolis pantalons. Une fois sur deux, on rentrait dans le magasin. C'était le plaisir de ma maman. Elle y avait droit. Elle portait un sac très lourd quand même.
Puis on reprenait notre route. Je ne sais plus si on parlait beaucoup sur le chemin et je me demande encore de quoi on pouvait discuter, mais la journée finissait toujours au Burger King. Sur les grands tabourets, à boire un grand coca.
Et on retournait voir mon père dans son magasin. Je descendais les quelques marches pour arriver à l'atelier pour dire bonjour aux électrotechniciens. Et je regardais les machines ouvertes, les fils électriques, les outils et j'attendais que papa ferme son magasin. Et on rentrait à la maison pour manger mon gros sac.

lundi 26 février 2007

chez [elle]


Notre intérieur reflète notre extérieur parait-il, alors rentrez chez moi.
Et hop un petit coup sur le paillasson ! vite fait, voilà très bien.

Mettez votre veste sur le dossier de la chaise, là, dans le salon. Vous rentrez dans une pièce loufoque, un peu bariolée de couleurs, aux formes bizarres et décalées. Vous pouvez même esquisser un petit sourire devant la lampe en forme de cerise ou devant le canapé vert. Oui, c'est vert, on se croirait dans la nature, je vais faire pousser des bambous là sur le mur à droite. Vous en pensez quoi ? Vous aimez bien, tant mieux moi aussi.

Ah vous voulez voir à quoi ressemble ma chambre ?! Ca ne vous regarde pas dis donc, je peux juste vous dire qu'on s'y sent bien, que c'est rempli de couleurs chaudes et n'insistez pas je ne dirais rien d'autre.

Vous avez une petite faim, il doit bien y avoir des trucs à grignoter. Quand on est gourmande on ne se refait pas. Suivez moi dans la cuisine, vous choisirez vous même. Le choix est fait, très bien. Oui, parfaitement, ici on est en Provence, si je pouvais je ferais pousser des olives et de la lavande pour sentir ces odeurs que j'aime tant.

Il est temps de nous quitter, je dois partir sur mon scooter, les cheveux au vent, je me sens libre et j'aime ça. Mais vous pouvez repasser quand vous voulez, vous connaissez le chemin et l'entrée.

[petit texte écrit pour [elle], [elle] n'est pas moi.]

vendredi 23 février 2007

Lalalala


Connaissez vous l'histoire
Choubidou bidou ah
De la petite mandarine
Choubidou bidou ah
Qui s'en allait un soir
Choubidou bidou ah
Au bal chez sa cousine ?

En chemin elle rencontre
Choubidou bidou ah
Un jeune garçon citron
Choubidou bidou ah
Qui lui dit viens jte montre
Choubidou bidou ah
Comment danser le rock'n'roll

Pendant qu'ils dansaient
Choubidou bidou ah
Pendant qu'ils s'embrassaient
Choubidou bidou ah
Le jeune garçon citron
Choubidou bidou ah
Eut un zeste déplacé

Rentrant à la maison
Choubidou bidou ah
La petite mandarine
Choubidou bidou ah
Dit à sa maman
Choubidou bidou ah
Je vais avoir un gros pépin

Deux trois mois plus tard
Choubidou bidou ah
La petite mandarine
Choubidou bidou ah
Eut un petit bébé
Choubidou bidou ah
Qu'on appela citron pressé

samedi 3 février 2007

Des singes et des cochons


Kali, elle aime quand les mots viennent tout seul pour faire des phrases. Et elle aime bien aussi quand ça fait dire des choses marrantes. Elle essaye de tapoter des trucs vrais parce qu'elle ne sait pas imaginer. Ou plutôt si, elle aime rêver mais ne sait pas le décrire. Elle est plus forte pour les vraies situations, les trucs cocasses.

Elle pourrait parler de politique mais ça l'ennuie. Elle pourrait parler d'amour mais elle s'y prendrait mal, ça deviendrait tout de suite cucu et dégoulinant de bons sentiments. Elle aime écrire ce qu'elle pense, ça permet aux autres de pouvoir en placer une. Elle écrit des grandes phrases mais préfère les toutes courtes. Comme ça.

Kali lit Beigbedder pour la répartie et les gros mots, Kundera pour faire genre "elle a de la culture", elle lit Werber parce que ça l'a fait trippé de se dire qu'on descend du singe et du cochon, elle lit Lévy parce que ... Elle lit dans son lit, sur son canapé, debout dans le métro, devant la télé.

Elle n'a pas une grande culture littéraire, les classiques ça la barbe. Elle se reconnait pas dans les personnages. Elle aime pas les livres de science fiction, elle comprend jamais rien. Elle n'aime pas les mangas aussi. Elle aime les titres bizarres et les couvertures colorées.

Kali si elle devait écrire un livre, elle lui donnerait un titre burlesque et elle voudrait une couverture avec des fleurs baba. Et elle parlerait de sa vie.

La galère


Après avoir passé 5 jours chez mes parents pour cause de vacances de fac, me voilà prête à repartir avec un sac pesant 15 tonnes.

Merci papa, merci maman !

Comment leur dire que c'est gentil de remplir mon frigo mais que je l'ai oublié et que j'ai juste un sac, certes à roulette, mais quand même un sac. Ils doivent penser qu'en Belgique, on ne mange que des frites et que je ne me nourris pas. Dans un sens c'est pas faux, au quick et au mcdo ya des frites. Mais des fois je mange des légumes. C'est pour ça que je prends du ketchup au mcdo, y'a des tomates dedans.

N'empêche que mon sac est envahi par deux plats de tiramisu (faut faire attention aux dates limites, y'en a un qui finit le 16 février et l'autre en mars, vaut mieux d'abord manger celui qui finit mi février !), deux plats de choucroute, des harengs saures marinés, deux fromages spécial tartiflette (alors pour faire une tartiflette, tu fais revenir tes patates mais attention dans la poêle ça saute, après tu coupes ton oignon, tu rajoutes des lardons et tu coupes ton fromage en lamelles et vu que ton plat est plus petit que le mien bah tu rajoutes une couche de patates et d'oignons et de lardons et de fromage toujours coupé en lamelles) mais c'est vrai que je mange trop de frites donc tous les plats qui sont dans mon sac je vais les faire avec des patates, ça change vraiment des frites.
Et puis n'oublions pas les 3 paquets d'éponges (éponges spéciales salles de bain, éponges qui grattent et éponges végétales), le cake aux fruits, 3 tablettes de chocolat et le grille pain (mais ça c'est quand même une bonne idée).

Conclusion, je repars avec un sac en plus et celui à roulettes blindé de bouffe. Pratique pour prendre le train et le métro à l'heure de pointe. Impossible de soulever ce p*tain de sac. Bilan : le dos et les épaules coincées.
Note pour plus tard : la prochaine fois, je viens qu'avec ma brosse à dent.

lundi 29 janvier 2007

Relay

Je dois prendre le train. Durée du trajet : 1h30. Ca va être long et pas un seul livre sous la main. Tanpis, j'irai en prendre au magasin Relay à la gare.

Premier magasin fermé, deuxième magasin idem, le troisième c'est le bon.
Je passe les tourniquets et je m'arrête devant le premier rayon : Nicolas Sarkosy et sa vie, les grands hôtels de Bruxelles et plein de livres en flamand.. Arf !!
Plus loin , les livres de poche, je suis sauvée ... En fait pas tant que ça.. 4 livres qui se battent en duel, tout petit et tout fin et je tombe sur LE livre. Je lis la quatrième de couverture, mouais ça a l'air pas mal..Ah c'est une édition Harlequin .. Boarf, l'histoire a l'air sympa et puis peut être que Harlequin a décidé de faire des polars.

Me voilà dans le train, mon nouveau livre dans le fond de mon vieux sac. L'envie devient pressante mais c'est bon j'ai pris mes précautions : j'ai un gros Harlequin.
Lecture de la première page : obligée de la relire 3 fois. Harlequin c'est devenu intellectuel ou c'est peut être parce qu'il y a 5 personnages décrit direct qui ont tous une chose en commun.
Victoria : femme de James Colby, présidente d'une agence de détective privé, vient de retrouver quelques jours auparavant son fils, Jim, qui avait été enlevé à l'âge de 7 ans et avait subi un lavage de cerveau pour qu'il devienne un tueur sans pitié. Mais Jim, qui allait se marier avec Tasha, était accusé du meurtre d'un inspecteur. Jusque là ça va mais maintenant ça va se compliquer.
L'inspecteur Hastings est retrouvé mort dans une ruelle, la police va faire son enquête mais Victoria aussi(eh ouais agence de détective, fils suspect ...). Pour ça elle va faire appel à Daniel Marks, ancien militaire qui va poursuivre la piste du tueur en compagnie de la fille de l'inspecteur, Emily.

Déjà l'histoire est tirée par les cheveux, l'enlèvement du petit Jim retrouvé à 30 ans fait sourire voire complètement marrer, l'auteur répète ce qu'elle dit environ toutes les 4 pages, on s'emmêle les pédales .. Bref, Harry Potter c'est mieux qu' Harlequin.

mardi 23 janvier 2007

J'aurai voulu être ...

Plus tard, je serai grande
Plus tard, je saurai quoi faire dans la vie
Plus tard, j'aurai une coupe de cheveux qui s'envole pas avec le vent
Plus tard, je vivrai chez Ikea
Plus tard, je serai plus boudinée dans mes fringues
Plus tard, j'aurai pas un chat hyperactif
Plus tard, je ferai ma pretty woman
Plus tard, je saurai écrire
Plus tard, j'arrêterai de me prendre la tête à propos de trucs qui n'en valent pas la peine
Plus tard, j'aurai pas de varice
Plus tard, c'est dans longtemps.

vendredi 19 janvier 2007

Mickeyland


Quand on arrive avec le RER A direction Marne-la-Vallée - Chessy à Disneyland, on perd 10 ans. D'aileurs, c'est bizarre parce qu'il ya pas beaucoup de vieux, on a pas du leur passer le tuyau.
On passe les tourniquets et on rentre dans la féérie d'un monde qui n'existe pas, sauf ici. Maintenant, il faut choisir : le monde de Peter Pan, le looping d'Indiana Jones, le joli carroussel, l'aventure des Pirates des Caraïbes (sans Johnny Depp).. Arff choix difficile !
De toute façon, on a toute la journée pour tout faire.

Donc direction Space Mountain. La pression monte dans la file d'attente, pouurtant on l'a déjà fait plein de fois. On avance tout doucement, on se piétine et on fait gaffe aux marches parce que les dominos, non merci. Et on arrive enfin dans l'escalier, dernier but de la file d'attente, qui amène directement aux rails. La pression grimpe d'un coup. C'est à nous.
On s'installe dans le wagon, on abaisse le harnais et on tient bien serré son sac entre ses jambes. Crispation des mains sur les poignées. Ca part. Premier arrêt, deuxième arrêt et le troisième c'est le bon. La propulsion est intense, juste les joues bougent et impossible d'émettre un seul son à part le AAAAAAAAAAhhhhhhh. Et là on comprend plus rien à la vie. Ca part dans tous les sens, on est tout secoué, ça tourne et retourne. On aperçoit la lune et c'est bientôt la délivrance. On se retrouve sur les rails du départ, coup de frein, tête qui part en arrière. Les harnais se lèvent, la tête qui tourne, les jambes molles mais p*tain c'que c'était bon !!
On y retourne !!

J'ai réussi.

On a toujours quelque chose à dire et à n'importe quel âge. On grandit, on évolue, on se rend compte de certaines choses et on a besoin de les expliquer, peut être pour être sur d'avoir bien compris.
On se couche dans son lit le soir, on relève la couette et on aplatit son oreiller et on devrait dormir; mais nos yeux restent ouverts et notre cerveau est en pleine ébullition. On repense au passé, aux choses que l'on a fait, à la vie qu'on a déjà vécu, si peu soit-elle. On reconnait nos erreurs et on cherche à ne plus les refaire, ou en tout cas à moins les reproduire. On grandit comme ça, en prenant du recul sur les choses et sur les personnes qui nous entourent.

On accepte les erreurs de nos ainés et de nos cadets. On essaye de les comprendre, de se mettre à leur place et de les pardonner. On laisse de côté les pleurs, les peurs et les angoisses. On passe sur la montée des marches, les réveillons pourris, le manque de communication et sur les chutes. On ne les oublie pas, c'est impossible d'oublier un quotidien de 10 ans. Mais on se raccroche au repas à 20h, à la prise de poids, aux kiss cool, à la San Pellegrino. Et on a plus peur, en tout cas moins.

Je te pardonne, parce que tu es ma mère et qu'on en a qu'une. Les 10 prochaines années seront plus belles que les 10 dernières.

Le Dragon Dégoutant


Dans un parc, avec 40 gamins en ronde pour jouer au Dragon Dégoutant.
Kali s'asseoit à côté d'un petit rebel, histoire de jeter un oeil sur lui.

Le jeu commence :
"Toc toc !"
"Qui est là ?"
"Le dragon dégoutant"
"Qu'est ce que tu veux"
"Tes baskets, ton pantalon, et ton tee shirt"
"Jamais"

S'ensuit une petite course pour essayer d'attraper le Dragon Dégoutant ...

Pendant ce temps, un groupe de personnes âgées passent pas loin du petit (?!) groupe. Le petit rebel : "Oh cool, regarde, y'a une nouvelle classe qui arrive !"

jeudi 18 janvier 2007

La grrrr attitude

Vous connaissez l'histoire de PAF le réveil ? Le réveil sonne et PAF le réveil ! C'est ma blague préférée du matin, je ne peux pas m'empêcher de la faire. Je crois que ça devient un automatisme, un réflexe conditionné mais je ne bave pas quand j'entends la sonnette.
Après avoir bien rigolé de ma petite boutade, souvent après je pleure. Je suis en retard, pas le temps pour un petit dej, je me coifferai avec les doigts sur le chemin. Mon sac, mon portable, mes clés, les lunettes c'est bon je les ai sur le nez, hop une chaussure, l'autre, les lacets, fermeture de la porte.
Et me voilà dans la rue et je commence déjà à râler. Mais pourquoi tous ces gens s'arrêtent et tapent la discute quand je suis pressée ?! J'aime pas les zigzag ça me donne la nausée. Ah et puis ce vent, j'ai l'impression de ne pas avancer, ça m'agace ! En plus, les Converse ça glisse, je suis crispée des mollets. C'est malin, je perds encore deux minutes de mon temps à lutter contre les éléments.
J'y suis presque, quelques marches et j'arrive sur le quai du métro. Et zuiiip mes indices visuels monoculaires statiques me jouent un sort. Et m*rde loupé ! Je regarde le panneau, le prochain sera en face de moi dans 5 minutes. Ca me laisse le temps de me coiffer et de me mettre juste devant l'endroit qui me déposera devant la sortie. Je tape du pied, je remonte mon pantalon ... Pfff ! c'est long 5 minutes.
Enfin, il arrive. Les wagons défilent devant moi. Flute y'a du monde, ça m'exaspère.
J'attends patiemment (ou presque) que les gens descendent. Je me faufile, pratique les 1.55m ! Et pas de place assise. Ah si! y'en a une mais entourée de gamins qui jouent avec des batons de barbapapa. J'évalue la situation : ça pue. Je reste debout et j'accroche 2 doigts comme je peux à la barre toute poisseuse. Les arrêts se cumulent aussi vite que les vrilles et les loopings dans Space Mountain.
Enfin, mon arrêt et je descends. Je remonte mon col, m'enroule l'écharpe autour du cou, les mains dans les poches et j'affronte la pluie. J'arrive devant la porte. La pousse, la tire, la repousse, la retire.. Constat : c'est fermé.
Aujourd'hui, on est dimanche, je ne travaille pas.

Le guide du Routard


Eh bah nous, on y va 5 jours euh !!
Enfin, depuis le temps ...

Un des rêves de la Kali qui va se réaliser.
Pouvoir arpenter les rues que d'autres ont piétiné des années et des siècles auparavant. Voir les témoignages du temps comme ça d'un coup. Manger des pasta en entrée, en plat, et en dessert. Pouvoir parler en chantant. Voir tous les chats stérilisés du Colisée. Découvrir un nouveau métro. Oh oui! Un nouveau métro. Se goinfrer au petit déj'. Manger des gellati au mois de Mars. Avoir son guide du routard. Avionner pendant 2 heures....

On va à Romeeeee !!!

Coin Coin


La petite Kali a des idées bizarres.
Et elle a donc cherché des individus ayant les mêmes idées.
Et c'est eux qu'ils l'ont trouvé. Normal, ils étaient plus nombreux et ils étaient même organisés. Ils avaient une association.

"Les Canards Sauvages" ou comment concilier la bonne humeur, l'art sous toutes ses formes et des démarches écologiques et citoyennes. Une association active à l'image de ses membres, une association sérieuse même si elle a un nom burlesque, une association engagée qui se remue et qui propose d'agir.

Qui a ramassé près de 20 tonnes de déchets dans un bois de la région ? Les Canards Sauvages
Qui a mobilisé des artistes pour un festival de musique ? Les Canards Sauvages
Qui laisse une chance aux jeunes de s'exprimer ? Les Canards Sauvages

Le site de l'association
: lcs91.free.fr

I'm going to the f*ck !


Après un parcours un peu chaotique, deux premières années à la fac, deux ans dans la vie active avec des mouflets, la petite Kali retrouve les bancs de l'école pas sans appréhension. Elle change de pays mais pas de filière... Quand on aime, on refait plein ! Découvrir le fonctionnement de l'être humain, connaitre ses faiblesses et les résoudre, voilà un truc qu'il est bien.

Donc elle arpente les grandes allées de l'Université Libre de Bruxelles et découvre ses nouveaux professeurs. Le belge avec l'accent espagnol, celui qui met des cravates mal assorties avec ses chemises et qui a un problème de machoire, le gentil-méchant, le tordu ... Elle apprend, elle reste assise, elle ingurgite mais le par coeur ça l'écoeure, elle n'écrit pas sur la table, elle a une nouvelle trousse.

Elle fait de nouvelles rencontres. Et elle va au p'tit yoyo. Et elle prend un coca light lemon. Elle discute avec ses nouvelles "potes".

Il y a celle, sous sa casquette, qui lui parle tout le temps de sa femme. Elle mange plein de mcdo et elle boit du coca. C'est une fan de Justin Timberlake. Elle a le sens de l'aventure, elle part chez Ikea sans plan.
Et y a celle, qui est toujours prête pour aller boire un café. Elles se motivent et se démotivent mais elles le font bien. Elle comprend tout au noyau ovulaire. Et elles se couchent à 3h du mat' avant les partiels. Surprise !!
Et pis y a celle, qui a une harpe dans son salon. Elles font leurs courses ensemble avec son benhur. Elle a des copines bizarres en bas de sa rue. Elle lui a fait découvrir les papillottes et elle peut choisisr son prénom. Mais elle aime pas le prénom "Georges".

mercredi 17 janvier 2007

De la transparence au vide


Il semble que l'on écrit mieux lorsque l'on est triste, avec une plaie au coeur et un mal de vivre ; alors je n'écrirai rien mais j'essaierai de le faire le mieux possible. Avec des mots simples, des phrases sans détour, juste pour le plaisir de poser des syllabes les unes à côté des autres et de tenter de donner un sens à mes pensées.

Alors, je n'écris rien. Rien qui peut être lu, je vais écrire du vide mais un joli vide, de la transparence des sens et des émotions. Je ne dirais pas que je suis apaisée ou heureuse à l'idée d'écrire du vide. Je ne suggérerais pas son ennui, ni le nierais. Je ne me pencherais pas sur les sentiments que l'abscence peut provoquer. On peut écrire du silence et le pousser jusqu'aux bouts de ses limites.

Je ne ferais rien, du vide,de la transparence, de l'abscence, du silence.

Elle, lui, eux, vous, nous


Lui, il me supporte au quotidien et il a du courage.
Parce que mon pyjama c'est un vrai tue l'amour, que je sais pas faire à manger et que je pique toute la couette.

Elle, elle est toute moire.
Elle m'exaspère, elle pourrit tous les murs mais j'adore lui faire des calins et qu'elle bave de bonheur.

Elle, elle me connait depuis que je suis toute petite.
On a eu les mêmes bottes, on planquait les bonbons ensemble et le porte bagage ça fait mal.

Elle, c'est mon binome.
Notre banquière elle est pas douée, on se ressemble sans se ressembler.

Elle, c'est ma pote de soirée counnasse.
Elle pleurait en cours, on faisait des roulades et le cheval et puis on regardait Dawson le dimanche.

Lui, j'ai jamais su l'appeler par son vrai nom.
Avec lui, on a fait des photos dans un cimetière sous la neige et il m'a pourri tous mes cours de philo avec ses dessins.

Elle, c'est une folle que j'adooooore.
La tête dans le chou tous les matins, ça rapproche. Ah ben non hein je vois pas hein !

Elle, elle a la poisse
Elle m'a fait traverser toute la ville en poussant son scooter et elle a voulu des nattes. La malheureuse !

Eux, tous aussi canardesques.
Ramasser des capotes c'est devenu ma passion.

Eux, tous aussi paranoïaques.
Nounouille, petit coeur, blaireau...

Nouveau départ , Nouvelle vie


Depuis quelques temps , Kali a quitté son univers parisien.
Elle ne sillonne plus les rues et les avenues de la Capitale, elle ne lève plus la tête pour voir l'impressionnante Tour Eiffel, elle ne déambule plus dans les rues de Montmartre, elle ne fait plus les magasins à Châtelet, elle ne mange ni panini du côté de Jussieu, ni de glace en forme de fleurs dans la rue Mouffetard. Elle ne s'entasse plus dans le métro, elle ne se fait plus bousculer du coin de l'épaule, elle ne souffre plus des courants d'air.

Elle découvre une nouvelle ville, une nouvelle Capitale avec d'autres monuments, d'autres gens, d'autres expressions, d'autres spécialités culinaires. Bruxelles c'est comme les seventies, c'est la Liberté
Et elle se sent revivre !

Mode flower


Kali,
Si elle avait pu
Elle aurait vécu dans les seventies.
Si c'est vrai !

Mettre des pattes d'eph et des grands cols à tarte
Se coiffer avec des fleurs
Et avoir un canapé gonflable orange.
Pour écouter de la vraie musique
Et prendre des bains de boue.
Oser les mélanges de couleurs
Et être libre

Mais le problème, c'est qu'à cette époque là, ikea ça n'existait pas !

Mais euh Kali c'est qui ?


Kali , 24 ans
Brunette (ou couleur indéfinissable) aux yeux bleus
4 yeux et 2 cerveaux
1.55 m de contradiction, de fragilité et de susceptibilité
Mettant un pied l'un devant l'autre, mais toujours hésitante
Qui ne connait pas sa droite de sa gauche
Avançant dans un monde qu'elle a parfois du mal à comprendre
Trouvant toujours le moyen de se relever.
Insomniaque sans ongle rêvant à de belles mains.
Une nounouille certifiée, une adepte de la boulette, une pro de la gaffe
Une indécise qui sait ce qu'elle veut
Une froussarde avertie mais qui persévère
Une petite écolo avec des idées bizarres.
Dans sa bulle remplie de papillons, de sourires et de souvenirs
Dansant la vie, respirant la joie
Le sourire aux coins des lèvres, les yeux qui pétillent de rire
Tu penses à quoi ?
C'est classe de parler de soi à la 3ème personne
Bout en train aimant les détails et les étoiles
Choyant les expressions bizarres.
Sensible aux belles paroles et aux jolies couleurs
Essayant d'en mettre dans la vie de ses proches.