On a toujours quelque chose à dire et à n'importe quel âge. On grandit, on évolue, on se rend compte de certaines choses et on a besoin de les expliquer, peut être pour être sur d'avoir bien compris.
On se couche dans son lit le soir, on relève la couette et on aplatit son oreiller et on devrait dormir; mais nos yeux restent ouverts et notre cerveau est en pleine ébullition. On repense au passé, aux choses que l'on a fait, à la vie qu'on a déjà vécu, si peu soit-elle. On reconnait nos erreurs et on cherche à ne plus les refaire, ou en tout cas à moins les reproduire. On grandit comme ça, en prenant du recul sur les choses et sur les personnes qui nous entourent.
On accepte les erreurs de nos ainés et de nos cadets. On essaye de les comprendre, de se mettre à leur place et de les pardonner. On laisse de côté les pleurs, les peurs et les angoisses. On passe sur la montée des marches, les réveillons pourris, le manque de communication et sur les chutes. On ne les oublie pas, c'est impossible d'oublier un quotidien de 10 ans. Mais on se raccroche au repas à 20h, à la prise de poids, aux kiss cool, à la San Pellegrino. Et on a plus peur, en tout cas moins.
Je te pardonne, parce que tu es ma mère et qu'on en a qu'une. Les 10 prochaines années seront plus belles que les 10 dernières.
vendredi 19 janvier 2007
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