lundi 29 janvier 2007

Relay

Je dois prendre le train. Durée du trajet : 1h30. Ca va être long et pas un seul livre sous la main. Tanpis, j'irai en prendre au magasin Relay à la gare.

Premier magasin fermé, deuxième magasin idem, le troisième c'est le bon.
Je passe les tourniquets et je m'arrête devant le premier rayon : Nicolas Sarkosy et sa vie, les grands hôtels de Bruxelles et plein de livres en flamand.. Arf !!
Plus loin , les livres de poche, je suis sauvée ... En fait pas tant que ça.. 4 livres qui se battent en duel, tout petit et tout fin et je tombe sur LE livre. Je lis la quatrième de couverture, mouais ça a l'air pas mal..Ah c'est une édition Harlequin .. Boarf, l'histoire a l'air sympa et puis peut être que Harlequin a décidé de faire des polars.

Me voilà dans le train, mon nouveau livre dans le fond de mon vieux sac. L'envie devient pressante mais c'est bon j'ai pris mes précautions : j'ai un gros Harlequin.
Lecture de la première page : obligée de la relire 3 fois. Harlequin c'est devenu intellectuel ou c'est peut être parce qu'il y a 5 personnages décrit direct qui ont tous une chose en commun.
Victoria : femme de James Colby, présidente d'une agence de détective privé, vient de retrouver quelques jours auparavant son fils, Jim, qui avait été enlevé à l'âge de 7 ans et avait subi un lavage de cerveau pour qu'il devienne un tueur sans pitié. Mais Jim, qui allait se marier avec Tasha, était accusé du meurtre d'un inspecteur. Jusque là ça va mais maintenant ça va se compliquer.
L'inspecteur Hastings est retrouvé mort dans une ruelle, la police va faire son enquête mais Victoria aussi(eh ouais agence de détective, fils suspect ...). Pour ça elle va faire appel à Daniel Marks, ancien militaire qui va poursuivre la piste du tueur en compagnie de la fille de l'inspecteur, Emily.

Déjà l'histoire est tirée par les cheveux, l'enlèvement du petit Jim retrouvé à 30 ans fait sourire voire complètement marrer, l'auteur répète ce qu'elle dit environ toutes les 4 pages, on s'emmêle les pédales .. Bref, Harry Potter c'est mieux qu' Harlequin.

mardi 23 janvier 2007

J'aurai voulu être ...

Plus tard, je serai grande
Plus tard, je saurai quoi faire dans la vie
Plus tard, j'aurai une coupe de cheveux qui s'envole pas avec le vent
Plus tard, je vivrai chez Ikea
Plus tard, je serai plus boudinée dans mes fringues
Plus tard, j'aurai pas un chat hyperactif
Plus tard, je ferai ma pretty woman
Plus tard, je saurai écrire
Plus tard, j'arrêterai de me prendre la tête à propos de trucs qui n'en valent pas la peine
Plus tard, j'aurai pas de varice
Plus tard, c'est dans longtemps.

vendredi 19 janvier 2007

Mickeyland


Quand on arrive avec le RER A direction Marne-la-Vallée - Chessy à Disneyland, on perd 10 ans. D'aileurs, c'est bizarre parce qu'il ya pas beaucoup de vieux, on a pas du leur passer le tuyau.
On passe les tourniquets et on rentre dans la féérie d'un monde qui n'existe pas, sauf ici. Maintenant, il faut choisir : le monde de Peter Pan, le looping d'Indiana Jones, le joli carroussel, l'aventure des Pirates des Caraïbes (sans Johnny Depp).. Arff choix difficile !
De toute façon, on a toute la journée pour tout faire.

Donc direction Space Mountain. La pression monte dans la file d'attente, pouurtant on l'a déjà fait plein de fois. On avance tout doucement, on se piétine et on fait gaffe aux marches parce que les dominos, non merci. Et on arrive enfin dans l'escalier, dernier but de la file d'attente, qui amène directement aux rails. La pression grimpe d'un coup. C'est à nous.
On s'installe dans le wagon, on abaisse le harnais et on tient bien serré son sac entre ses jambes. Crispation des mains sur les poignées. Ca part. Premier arrêt, deuxième arrêt et le troisième c'est le bon. La propulsion est intense, juste les joues bougent et impossible d'émettre un seul son à part le AAAAAAAAAAhhhhhhh. Et là on comprend plus rien à la vie. Ca part dans tous les sens, on est tout secoué, ça tourne et retourne. On aperçoit la lune et c'est bientôt la délivrance. On se retrouve sur les rails du départ, coup de frein, tête qui part en arrière. Les harnais se lèvent, la tête qui tourne, les jambes molles mais p*tain c'que c'était bon !!
On y retourne !!

J'ai réussi.

On a toujours quelque chose à dire et à n'importe quel âge. On grandit, on évolue, on se rend compte de certaines choses et on a besoin de les expliquer, peut être pour être sur d'avoir bien compris.
On se couche dans son lit le soir, on relève la couette et on aplatit son oreiller et on devrait dormir; mais nos yeux restent ouverts et notre cerveau est en pleine ébullition. On repense au passé, aux choses que l'on a fait, à la vie qu'on a déjà vécu, si peu soit-elle. On reconnait nos erreurs et on cherche à ne plus les refaire, ou en tout cas à moins les reproduire. On grandit comme ça, en prenant du recul sur les choses et sur les personnes qui nous entourent.

On accepte les erreurs de nos ainés et de nos cadets. On essaye de les comprendre, de se mettre à leur place et de les pardonner. On laisse de côté les pleurs, les peurs et les angoisses. On passe sur la montée des marches, les réveillons pourris, le manque de communication et sur les chutes. On ne les oublie pas, c'est impossible d'oublier un quotidien de 10 ans. Mais on se raccroche au repas à 20h, à la prise de poids, aux kiss cool, à la San Pellegrino. Et on a plus peur, en tout cas moins.

Je te pardonne, parce que tu es ma mère et qu'on en a qu'une. Les 10 prochaines années seront plus belles que les 10 dernières.

Le Dragon Dégoutant


Dans un parc, avec 40 gamins en ronde pour jouer au Dragon Dégoutant.
Kali s'asseoit à côté d'un petit rebel, histoire de jeter un oeil sur lui.

Le jeu commence :
"Toc toc !"
"Qui est là ?"
"Le dragon dégoutant"
"Qu'est ce que tu veux"
"Tes baskets, ton pantalon, et ton tee shirt"
"Jamais"

S'ensuit une petite course pour essayer d'attraper le Dragon Dégoutant ...

Pendant ce temps, un groupe de personnes âgées passent pas loin du petit (?!) groupe. Le petit rebel : "Oh cool, regarde, y'a une nouvelle classe qui arrive !"

jeudi 18 janvier 2007

La grrrr attitude

Vous connaissez l'histoire de PAF le réveil ? Le réveil sonne et PAF le réveil ! C'est ma blague préférée du matin, je ne peux pas m'empêcher de la faire. Je crois que ça devient un automatisme, un réflexe conditionné mais je ne bave pas quand j'entends la sonnette.
Après avoir bien rigolé de ma petite boutade, souvent après je pleure. Je suis en retard, pas le temps pour un petit dej, je me coifferai avec les doigts sur le chemin. Mon sac, mon portable, mes clés, les lunettes c'est bon je les ai sur le nez, hop une chaussure, l'autre, les lacets, fermeture de la porte.
Et me voilà dans la rue et je commence déjà à râler. Mais pourquoi tous ces gens s'arrêtent et tapent la discute quand je suis pressée ?! J'aime pas les zigzag ça me donne la nausée. Ah et puis ce vent, j'ai l'impression de ne pas avancer, ça m'agace ! En plus, les Converse ça glisse, je suis crispée des mollets. C'est malin, je perds encore deux minutes de mon temps à lutter contre les éléments.
J'y suis presque, quelques marches et j'arrive sur le quai du métro. Et zuiiip mes indices visuels monoculaires statiques me jouent un sort. Et m*rde loupé ! Je regarde le panneau, le prochain sera en face de moi dans 5 minutes. Ca me laisse le temps de me coiffer et de me mettre juste devant l'endroit qui me déposera devant la sortie. Je tape du pied, je remonte mon pantalon ... Pfff ! c'est long 5 minutes.
Enfin, il arrive. Les wagons défilent devant moi. Flute y'a du monde, ça m'exaspère.
J'attends patiemment (ou presque) que les gens descendent. Je me faufile, pratique les 1.55m ! Et pas de place assise. Ah si! y'en a une mais entourée de gamins qui jouent avec des batons de barbapapa. J'évalue la situation : ça pue. Je reste debout et j'accroche 2 doigts comme je peux à la barre toute poisseuse. Les arrêts se cumulent aussi vite que les vrilles et les loopings dans Space Mountain.
Enfin, mon arrêt et je descends. Je remonte mon col, m'enroule l'écharpe autour du cou, les mains dans les poches et j'affronte la pluie. J'arrive devant la porte. La pousse, la tire, la repousse, la retire.. Constat : c'est fermé.
Aujourd'hui, on est dimanche, je ne travaille pas.

Le guide du Routard


Eh bah nous, on y va 5 jours euh !!
Enfin, depuis le temps ...

Un des rêves de la Kali qui va se réaliser.
Pouvoir arpenter les rues que d'autres ont piétiné des années et des siècles auparavant. Voir les témoignages du temps comme ça d'un coup. Manger des pasta en entrée, en plat, et en dessert. Pouvoir parler en chantant. Voir tous les chats stérilisés du Colisée. Découvrir un nouveau métro. Oh oui! Un nouveau métro. Se goinfrer au petit déj'. Manger des gellati au mois de Mars. Avoir son guide du routard. Avionner pendant 2 heures....

On va à Romeeeee !!!

Coin Coin


La petite Kali a des idées bizarres.
Et elle a donc cherché des individus ayant les mêmes idées.
Et c'est eux qu'ils l'ont trouvé. Normal, ils étaient plus nombreux et ils étaient même organisés. Ils avaient une association.

"Les Canards Sauvages" ou comment concilier la bonne humeur, l'art sous toutes ses formes et des démarches écologiques et citoyennes. Une association active à l'image de ses membres, une association sérieuse même si elle a un nom burlesque, une association engagée qui se remue et qui propose d'agir.

Qui a ramassé près de 20 tonnes de déchets dans un bois de la région ? Les Canards Sauvages
Qui a mobilisé des artistes pour un festival de musique ? Les Canards Sauvages
Qui laisse une chance aux jeunes de s'exprimer ? Les Canards Sauvages

Le site de l'association
: lcs91.free.fr

I'm going to the f*ck !


Après un parcours un peu chaotique, deux premières années à la fac, deux ans dans la vie active avec des mouflets, la petite Kali retrouve les bancs de l'école pas sans appréhension. Elle change de pays mais pas de filière... Quand on aime, on refait plein ! Découvrir le fonctionnement de l'être humain, connaitre ses faiblesses et les résoudre, voilà un truc qu'il est bien.

Donc elle arpente les grandes allées de l'Université Libre de Bruxelles et découvre ses nouveaux professeurs. Le belge avec l'accent espagnol, celui qui met des cravates mal assorties avec ses chemises et qui a un problème de machoire, le gentil-méchant, le tordu ... Elle apprend, elle reste assise, elle ingurgite mais le par coeur ça l'écoeure, elle n'écrit pas sur la table, elle a une nouvelle trousse.

Elle fait de nouvelles rencontres. Et elle va au p'tit yoyo. Et elle prend un coca light lemon. Elle discute avec ses nouvelles "potes".

Il y a celle, sous sa casquette, qui lui parle tout le temps de sa femme. Elle mange plein de mcdo et elle boit du coca. C'est une fan de Justin Timberlake. Elle a le sens de l'aventure, elle part chez Ikea sans plan.
Et y a celle, qui est toujours prête pour aller boire un café. Elles se motivent et se démotivent mais elles le font bien. Elle comprend tout au noyau ovulaire. Et elles se couchent à 3h du mat' avant les partiels. Surprise !!
Et pis y a celle, qui a une harpe dans son salon. Elles font leurs courses ensemble avec son benhur. Elle a des copines bizarres en bas de sa rue. Elle lui a fait découvrir les papillottes et elle peut choisisr son prénom. Mais elle aime pas le prénom "Georges".

mercredi 17 janvier 2007

De la transparence au vide


Il semble que l'on écrit mieux lorsque l'on est triste, avec une plaie au coeur et un mal de vivre ; alors je n'écrirai rien mais j'essaierai de le faire le mieux possible. Avec des mots simples, des phrases sans détour, juste pour le plaisir de poser des syllabes les unes à côté des autres et de tenter de donner un sens à mes pensées.

Alors, je n'écris rien. Rien qui peut être lu, je vais écrire du vide mais un joli vide, de la transparence des sens et des émotions. Je ne dirais pas que je suis apaisée ou heureuse à l'idée d'écrire du vide. Je ne suggérerais pas son ennui, ni le nierais. Je ne me pencherais pas sur les sentiments que l'abscence peut provoquer. On peut écrire du silence et le pousser jusqu'aux bouts de ses limites.

Je ne ferais rien, du vide,de la transparence, de l'abscence, du silence.

Elle, lui, eux, vous, nous


Lui, il me supporte au quotidien et il a du courage.
Parce que mon pyjama c'est un vrai tue l'amour, que je sais pas faire à manger et que je pique toute la couette.

Elle, elle est toute moire.
Elle m'exaspère, elle pourrit tous les murs mais j'adore lui faire des calins et qu'elle bave de bonheur.

Elle, elle me connait depuis que je suis toute petite.
On a eu les mêmes bottes, on planquait les bonbons ensemble et le porte bagage ça fait mal.

Elle, c'est mon binome.
Notre banquière elle est pas douée, on se ressemble sans se ressembler.

Elle, c'est ma pote de soirée counnasse.
Elle pleurait en cours, on faisait des roulades et le cheval et puis on regardait Dawson le dimanche.

Lui, j'ai jamais su l'appeler par son vrai nom.
Avec lui, on a fait des photos dans un cimetière sous la neige et il m'a pourri tous mes cours de philo avec ses dessins.

Elle, c'est une folle que j'adooooore.
La tête dans le chou tous les matins, ça rapproche. Ah ben non hein je vois pas hein !

Elle, elle a la poisse
Elle m'a fait traverser toute la ville en poussant son scooter et elle a voulu des nattes. La malheureuse !

Eux, tous aussi canardesques.
Ramasser des capotes c'est devenu ma passion.

Eux, tous aussi paranoïaques.
Nounouille, petit coeur, blaireau...

Nouveau départ , Nouvelle vie


Depuis quelques temps , Kali a quitté son univers parisien.
Elle ne sillonne plus les rues et les avenues de la Capitale, elle ne lève plus la tête pour voir l'impressionnante Tour Eiffel, elle ne déambule plus dans les rues de Montmartre, elle ne fait plus les magasins à Châtelet, elle ne mange ni panini du côté de Jussieu, ni de glace en forme de fleurs dans la rue Mouffetard. Elle ne s'entasse plus dans le métro, elle ne se fait plus bousculer du coin de l'épaule, elle ne souffre plus des courants d'air.

Elle découvre une nouvelle ville, une nouvelle Capitale avec d'autres monuments, d'autres gens, d'autres expressions, d'autres spécialités culinaires. Bruxelles c'est comme les seventies, c'est la Liberté
Et elle se sent revivre !

Mode flower


Kali,
Si elle avait pu
Elle aurait vécu dans les seventies.
Si c'est vrai !

Mettre des pattes d'eph et des grands cols à tarte
Se coiffer avec des fleurs
Et avoir un canapé gonflable orange.
Pour écouter de la vraie musique
Et prendre des bains de boue.
Oser les mélanges de couleurs
Et être libre

Mais le problème, c'est qu'à cette époque là, ikea ça n'existait pas !

Mais euh Kali c'est qui ?


Kali , 24 ans
Brunette (ou couleur indéfinissable) aux yeux bleus
4 yeux et 2 cerveaux
1.55 m de contradiction, de fragilité et de susceptibilité
Mettant un pied l'un devant l'autre, mais toujours hésitante
Qui ne connait pas sa droite de sa gauche
Avançant dans un monde qu'elle a parfois du mal à comprendre
Trouvant toujours le moyen de se relever.
Insomniaque sans ongle rêvant à de belles mains.
Une nounouille certifiée, une adepte de la boulette, une pro de la gaffe
Une indécise qui sait ce qu'elle veut
Une froussarde avertie mais qui persévère
Une petite écolo avec des idées bizarres.
Dans sa bulle remplie de papillons, de sourires et de souvenirs
Dansant la vie, respirant la joie
Le sourire aux coins des lèvres, les yeux qui pétillent de rire
Tu penses à quoi ?
C'est classe de parler de soi à la 3ème personne
Bout en train aimant les détails et les étoiles
Choyant les expressions bizarres.
Sensible aux belles paroles et aux jolies couleurs
Essayant d'en mettre dans la vie de ses proches.