jeudi 18 janvier 2007

La grrrr attitude

Vous connaissez l'histoire de PAF le réveil ? Le réveil sonne et PAF le réveil ! C'est ma blague préférée du matin, je ne peux pas m'empêcher de la faire. Je crois que ça devient un automatisme, un réflexe conditionné mais je ne bave pas quand j'entends la sonnette.
Après avoir bien rigolé de ma petite boutade, souvent après je pleure. Je suis en retard, pas le temps pour un petit dej, je me coifferai avec les doigts sur le chemin. Mon sac, mon portable, mes clés, les lunettes c'est bon je les ai sur le nez, hop une chaussure, l'autre, les lacets, fermeture de la porte.
Et me voilà dans la rue et je commence déjà à râler. Mais pourquoi tous ces gens s'arrêtent et tapent la discute quand je suis pressée ?! J'aime pas les zigzag ça me donne la nausée. Ah et puis ce vent, j'ai l'impression de ne pas avancer, ça m'agace ! En plus, les Converse ça glisse, je suis crispée des mollets. C'est malin, je perds encore deux minutes de mon temps à lutter contre les éléments.
J'y suis presque, quelques marches et j'arrive sur le quai du métro. Et zuiiip mes indices visuels monoculaires statiques me jouent un sort. Et m*rde loupé ! Je regarde le panneau, le prochain sera en face de moi dans 5 minutes. Ca me laisse le temps de me coiffer et de me mettre juste devant l'endroit qui me déposera devant la sortie. Je tape du pied, je remonte mon pantalon ... Pfff ! c'est long 5 minutes.
Enfin, il arrive. Les wagons défilent devant moi. Flute y'a du monde, ça m'exaspère.
J'attends patiemment (ou presque) que les gens descendent. Je me faufile, pratique les 1.55m ! Et pas de place assise. Ah si! y'en a une mais entourée de gamins qui jouent avec des batons de barbapapa. J'évalue la situation : ça pue. Je reste debout et j'accroche 2 doigts comme je peux à la barre toute poisseuse. Les arrêts se cumulent aussi vite que les vrilles et les loopings dans Space Mountain.
Enfin, mon arrêt et je descends. Je remonte mon col, m'enroule l'écharpe autour du cou, les mains dans les poches et j'affronte la pluie. J'arrive devant la porte. La pousse, la tire, la repousse, la retire.. Constat : c'est fermé.
Aujourd'hui, on est dimanche, je ne travaille pas.

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