dimanche 16 septembre 2007

Le mal de lui


La Kali aime pas attendre. Elle n'est pas patiente quand il s'agit de relations humaines. Il faudrait toujours que tout aille vite parce que trop peur d'être déçue en attendant quelque chose qui ne viendra jamais.
Elle est remplie de cicatrices et elle est rescotchée pour pas que ça parte en lambeau et tout ce qu'elle fait, même si c'est ridicule, c'est pour ne pas re souffrir comme elle a déjà souffert.

Elle pourrait expliquer tout ça par le fait d'avoir été obligé d'attendre après LUI, de ne pas savoir, d'être dans le doute, d'avoir des hauts au firmament et des bas dans les tréfonds, de jongler sur un pied et puis sur l'autre. Elle n'oublie pas cette douleur au coeur, il s'est fendu, elle le sentait se déchirer et ne pouvait rien y faire. Elle était impuissante.

Après tout, qui n'a pas souffert en amour. Alors, elle a arrêté de jongler, elle a posé les massues et les balles. Et elle a essayé d'avancer. Petit à petit. Tranquillement.

Mais elle ne sait plus attendre.

Chez [elle]



Comment parler d'elle sans évoquer nos séances pascales devant Dawson à savoir qui allait chouiner en premier, sans parler de nos nuits blanches au coca, sans discuter de nos roulades et nos parties de cheval, sans rappeler la rue du Market qui n'existe pas heinnn ? C'est impossible.

Nous deux, c'est beaucoup d'anecdotes de nos années lycéennes. Elle, elle est mes 15, mes 16, mes 17 ans. Elle est mes rires et mes joies de cette époque. Ma Lili, elle se bat contre la vie, pour la vie, mais celle qu'elle a choisi, avec ses robes et ses bracelets, avec sa foi, avec ses ami(e)s.

Pas toujours d'accord, pas toujours dans la même voie, pas toujours les mêmes idées, mais beaucoup de tendresse, d'amitié et de gros n'importe quoi.

Se voir toute la journée et s'appeler dès qu'on est plus ensemble pour parler, parler, parler. Je n'ai jamais dû dire autant de mots à quelqu'un et je ne sais même si je lui ai dit les trois petits mots et l'apostrophe du coeur.

On la fera notre fête de 13h à 18h dans notre jardin en maillot de bain et tee shirt, avec les ballons accrochés à notre portail et les bonbons.

Les hommes de Cro-Magnon


Il y a des phrases comme ça que la Kali ne peut plus entendre. Les "on verra bien", les "je te tiens au courant", les "pourquoi pas" ... Trop entendu et ça ne mène jamais nulle part. On ne voit jamais rien, on est jamais informé et on ne sait jamais quoi.

La petite Kali ne comprend pas grand chose aux relations humaines, mais elle a un sixième sens pour tomber sur les tacolets (les tarés-connards-boulets), ceux qui retournent le coeur et la tête, ceux qui mentent et qui se cachent sous de fausses excuses, ceux qui ne s'attachent pas, ceux qui ne pensent qu'à leurs moments d'égoïstes.
Elle a aimé, pleuré, détesté, adoré tous ceux qui sont entrés dans sa vie. Elle veut garder que les bons moments, mais les cicatrices sont encore là. Elle a appris des choses, elle a tenté de se contrôler pour ne pas reproduire les mêmes erreurs. Mais elle a toujours le vague à l'ame quand elle repense à son briseur de coeur, qui repart sans amour, à son tendre doudou, qui a du avoir mal à cause d'elle, à son petit blaireau, qui ne sait jamais ce qu'il veut.

Mais, elle avance, la tête haute et le coeur en étendard, prête à tout recommencer si il fallait.

samedi 15 septembre 2007

Chez [elle]


Il y a des gens comme ça qui nous donnent l'impression de les connaitre depuis toujours. Elle, elle est comme ça.
Aperçue en primaire, apprivoisée au collège, c'est pas ma copine pour rien.
Des vraies binômes, de vrais moments de complicité et de fous rires. La liste en est longue.

Comment expliquer aux autres notre longueur d'onde ? Peut être dû à notre supposé ressemblance, ou au simple fait d'avoir vécu les mêmes choses au même moment. Les bonnes comme les mauvaises. Ca doit rapprocher.

Toujours là pour mes moments de déprime, un flashback et le sourire revient.
Des conversations à 3 sujets sans problème, des regards qui veulent tout dire et des discussions sur ce que l'on devient, pour me dire que je vais dans le bon sens.
Il est impossible de parler de la Kali , sans parler de la Lain.

Hein Caro, c'est clair ?!

La vengeance du singe et du cochon


Et là, elle a envie d'aller faire p...
C'est fait et ça fait du bien.

Il se passe des trucs bizarres dans la tête de la Kali. Elle ne peut pas s'empêcher de penser et elle ne peut pas s'empêcher de demander aux autres à quoi ils pensent. C'est parce qu'en fait, la Kali a sa théorie sur la question. Elle se dit que même si l'ont ne veut pas penser, le simple fait de se dire qu'on ne pense pas, on pense quand même au fait de ne pas penser. Eh ! Faut pas la prendre pour une nouille la Kali !

En ce moment, la Kali pense encore plus que de raison. Tous ses beaux concepts et ses vérités absolues qu'elle se fixait comme valeurs s'effilochent. Elle perd pied mais ça la grise, comme si elle venait de découvrir des nouveaux gâteaux dans la boulangerie d'à côté et que le seul truc qu'elle voulait faire, c'était de les gouter. Alors, elle les mange et ne se prive de rien. Et bizarrement, même si elle sait qu'elle va grossir, elle se sent au mieux de sa forme. Comme épanouie.